Avril 2012 - Où sont nos richesses ?

Connaissez-vous l’histoire de Betty Green ? On aurait pu la croire la femme la plus pauvre des Etats-Unis : elle se nourrissait de grains d’avoine froids pour économiser le combustible ; son fils dû subir une amputation car elle tarda à trouver une clinique gratuite.

Pourtant, lorsqu’elle mourut, elle laissa une fortune de 100 millions de dollars…

Elle était très riche mais elle avait choisi de vivre dans la pauvreté !

L’apôtre Paul affirme aux chrétiens de la ville d’Ephèse que Dieu « nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes, dans le Christ » (Ep 1, 3). Prenons connaissance de notre compte en banque : il nous a choisis (1, 4), il nous a adoptés (1, 5), il nous a pardonnés (1, 7), il a déversé sa grâce envers nous (1, 8), il nous a fait héritiers (1, 11) et enfin il nous a scellés du St Esprit (1, 13). Nous constatons que nous sommes riches quand nous nous confions à Jésus-Christ ! Les chrétiens d’Ephèse étaient plus riches que l’empereur romain de l’époque.

Mais Dieu ne veut pas seulement que nous connaissions cette liste de bénédiction, il veut que nous découvrions l’étendue de nos richesses. Cela implique que nous prenions du temps pour étudier et méditer la Bible ainsi que pour prier mais pas à la façon de celui qui vient relever le compteur pour prendre une information. Demandons-nous comment peut-on naitre de nouveau et en même temps être adopté ? En quoi précisément consiste notre héritage ? Quelle différence existe-t-il entre le pardon et la justification ?

Il est rassurant de savoir que ces richesses ne perdent pas de leur valeur avec le temps. La plus grande réserve de richesses, de nos jours, ne se trouve pas dans les coffres forts ou dans les plans d’épargne. Elle se trouve en chacun de nous « Que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père glorieux, vous donne un esprit de sagesse et de révélation pour que vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la glorieuse richesse de son héritage au milieu des saints et quelle est la grandeur surabondante envers nous qui croyons » (Ep 1, 17-19)

Il est rassurant de savoir que ces richesses ne perdent pas de leur valeur avec le temps.

F.H.

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