Le privilège de grandir dans une famille chrétienne.

J'ai eu le privilège de grandir dans une famille chrétienne très engagée avec, du côté paternel, plusieurs générations de missionnaires (Inde, Caraïbes). Nous étions toujours très impliqués dans l'église et à l'âge de 10 ans j'ai donné mon cœur à Jésus mais, arrivée à l'adolescence, j'en ai eu marre. J'assistais quand même aux réunions de l'église par peur de décevoir ma famille mais cela restait tout de même un grand secret devant mes camarades et leur influence m'a fait faire des bêtises, j'ai commencé alors à douter de ma foi. Cependant ces doutes n'étaient pourtant pas si mauvais. En effet, dans les moments de doute nous nous posons des questions et nous faisons tout pour obtenir des réponses.

Mes parents ne m'ont pas mis la pression pour aller chaque semaine à l'église. J'assistais aux rencontres d'église de ma propre volonté et je commençais à écouter sérieusement les prédications pour une fois et au fur et à mesure je recevais les réponses à toutes mes questions. Tout ceci prit 3 années puis j'ai fini par me faire baptiser le dimanche de Pâques à 16 ans – ce qui fut pour moi un réel changement dans ma vie. A cette époque j'ai rencontré une copine chrétienne au lycée et nous nous sommes soutenues mutuellement, nous avons commencé un club biblique pour les collégiens. J'étais toujours très touchée quand des missionnaires passaient à l'église, j'aimais aussi les façons originales de présenter l'évangile surtout par le théâtre.

Le départ pour la fac impliquait un réel choix dans ma vie, surtout quand mes études m'ont amené à l'étranger loin de mes habitudes et de mon église. J'ai décidé alors de m'engager à fond dans les groupes bibliques universitaires (G.B.U.) et aussi dans l'église où j'ai pu vraiment expérimenter personnellement ma foi toute nouvelle. Depuis lors, je n'ai jamais voulu garder cette bonne nouvelle pour moi et j'ai toujours saisi la moindre occasion de partager ma foi - ce qui m'a amené à faire plusieurs missions à court terme et ensuite m'intégrer enfin dans une compagnie de théâtre chrétienne itinérante. A travers ce travail j'ai pu conjuguer trois passions de ma vie ensemble : servir Dieu, faire du théâtre et voyager. C'est par cette compagnie que j'ai découvert la ville de Toulouse et en même temps l'église baptiste "La Chapelle". J'ai fait la connaissance du pasteur et de sa famille, et chose incroyable, ils avaient même fréquenté mon église en Angleterre pour une campagne d'évangélisation avant de partir en France en tant que missionnaires 12 ans en arrière! J'ai aussi vécu des moments très forts qui m'ont confirmé que c'était bien la volonté de Dieu que je reste en France. A la fin de mon engagement, quand ma cousine me proposa d'habiter avec elle en France un an avec sa famille j'ai dit oui, je me suis donc fixée à Toulouse. L'été précédant mon départ je me suis réveillée avec un chant en français dans ma tête qui parlait de Dieu comme étant mon rocher. Je me souviens que je ne voulais jamais oublier ce chant, j'avais bien retenu le mot "rocher" et je cherchais comment je connaissais ce mot et cette mélodie. Je me suis rappelée d'un couple qui était venu quand j'étais petite dans mon église et j'ai vite appelé le pasteur à Toulouse pour lui demander si c'était bien eux qui nous avaient enseigné ce chant, il a répondu "oui !". Ils étaient un peu comme un modèle pour moi quand j'étais jeune, ils parlaient le français couramment et ils allaient servir Dieu à l'étranger.

Tout cela m'a fait comprendre que Dieu me voulait vraiment à Toulouse (un plan qu'il prévoyait depuis 14 ans déjà!) et j'ai donc accepté que mon départ de mon pays natal pouvait être définitif. J'étais confiante, prête, et Dieu m'a béni au-delà de ce que j'aurais pu imaginer, avec une bonne église, des bons amis, un mari, deux beaux enfants.

Je ne peux pas dire franchement que j'ai traversé de grandes épreuves dans ma vie. Tout allait plutôt bien et même facilement. Je considère que j'ai eu jusqu'à ce jour une vie bénie, heureuse et riche. Je n'ai jamais manqué de rien mais avant tout je trouve ma stabilité dans mon rocher - DIEU - et non pas dans ma propre force. Je sais que je dois beaucoup au fait qu'il y a eu tant de prières et de dévouement depuis des générations. C'est ce qui me donne encore plus de courage et l'envie de continuer à servir Dieu, de parler de sa bonté autour de moi ainsi qu'aux générations suivantes.

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Culte

  • Le Dimanche à 10h15

 

  • Adresse : 230 avenue Saint-Exupéry

                  31400 Toulouse

 

  • Métro :  Jean Jaures (Ligne A) ou François Verdier (Ligne B) ensuite Bus Ligne 9 arrêt Tahiti

 

  •  Train : De la gare Matabiau, Ligne 8 arrêt Tahiti

 

  • Rocade Est - sortie 18  direction Pont des Demoiselles

 

  •  Rocade Sud - sortie 20-21 Pont des   Demoiselles