Ce jour où en pleurs, j'ai déclaré que Jésus-Christ est le fils de Dieu et qu'il est ressuscité
J'ai grandi en Martinique élevée entre la religion catholique du côté de ma famille paternelle et la foi évangélique du côté maternel. Pour moi il n'y avait pas de différence entre les 2 confessions. J'allais à l'église, je priais, je ne lisais pas la Bible mais je savais que Dieu est amour, qu'il est présent tous les jours à mes côtés et que Jésus son fils unique, mort à la croix, est mon Sauveur.
Je suis venue sur Toulouse pour faire mes études et petit à petit je me suis éloignée de la foi. J'avais de temps en temps une petite piqure de rappel quand je rentrais en vacances, mais je pensais plus à m'amuser qu'à rendre gloire à notre Père. Comme presque tous étudiants loin de sa famille, il y avait des hauts et des bas, des moments de joie, des moments de tristesse, quelques prières... quand j'y pensais.
Impossible de plaire à Dieu, quelle déception !
Mes parents se sont rencontrés dans une petite église des Hautes Corbières. Mon père a eu le coup de foudre et c’est ainsi qu’ils se marièrent et eurent… une seule fille. Papa était proche d’une communauté de dominicaines. Ma préférée était sœur Raphaëlle que j’appelais « Tata Rapha ». C’était une corse dynamique, joyeuse et bienveillante, une amie pour moi. Ça compte pour les enfants. A l’âge de 13 ans, j’ai reçu la visite de protestants. Je ne me rappelle rien de ce qu’ils ont pu dire mais j’ai appris plus tard qu’ils priaient pour tous les villages de la région. Ce qui suit est peut-être le fruit de leur prière.
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