Janvier 2020 - Les yeux fixés sur Jésus

Vingt ans déjà ! 20 années passées dans ce 21ème siècle, ce qui fait un cinquième (20%) de ce siècle déjà entamé ! En 2000, certains d’entre nous étaient jeunes mariés, leurs enfants n’ont donc connu que le 21ème siècle. D’autres sont de cette époque lointaine et exotique que fut le 20ème siècle, ce qui ne les rajeunit pas ! Le temps passe, inexorablement… 

Ce monde aussi passe, avance dans son histoire. Les choses vont-elles mieux depuis l’année 2000 ? Pas vraiment. Quelques dictatures sont tombées, laissant la place au chaos et non à quelque chose de meilleur (Irak, Lybie…). Des régimes totalitaires s’étaient assouplis pour ensuite redevenir ultra autoritaires (Russie, Chine…). Le climat s’est réchauffé, et ses effets  commencent à se faire sentir, avec son lot de catastrophes naturelles allant en s’amplifiant. Quant aux chrétiens, la persécution contre eux est allée en grandissant, et aucun signe ne nous montre qu’à l’avenir elle diminuera. On pourrait allonger la liste…

Ce qui ne change pas, c’est la figure d’un monde dans lequel les êtres humains sont capables du meilleur comme du pire, certains consacrant leur vie à aider, secourir, sauver leurs semblables, d’autres à les exploiter et les dominer. L’horreur et le sublime étroitement emmêlés dans la trame de l’histoire de ce monde. Ce monde si imparfait et pourtant tant aimé par Dieu, tellement que sa parole s’est faite chair, humble petit enfant naissant dans une crèche, pour plus tard livrer son corps en sacrifice un jour de Pâques, pour le pardon des péchés de beaucoup d’êtres humains, ceux qui auront cru.

Beaucoup d’entre nous qui lisons ces lignes sont de ceux qui ont cru. Pour les autres, sachez que Dieu vous aime. Il vous appelle, il vous dit : « viens. Je veux faire de toi un fils, une fille. Mon Fils Jésus-Christ a rendu cela possible par sa mort et sa résurrection d’entre les morts. Je veux pardonner tes péchés et faire de toi mon héritier, mon héritière ». 

Quant à nous qui croyons, que faisons-nous dans ce monde qui passe ? Nous sommes dans ce monde sans en être, nous dit Jésus (Jn 15.19 ; Jn 17.11, 16). Notre citoyenneté terrestre n’est que passagère, notre citoyenneté véritable est céleste, éternelle (Phil 3.20 ; 1 Pi 2.11). N’étant que des « étrangers et voyageurs » dans ce monde, nous attendons de nouveaux cieux et une nouvelle terre qui seront notre véritable patrie, le lieu de la communion parfaite avec notre Père céleste (2 Pi 3.13 ; Ap 21. 1-4). En attendant ce moment glorieux où notre « corps misérable » sera rendu conforme au « corps glorieux » de notre sauveur Jésus-Christ (Phil 3.21), nous sommes encore dans ce monde qui passe. Pourquoi, le jour où nous avons dit oui à Dieu, celui-ci ne nous a-t-il pas pris avec lui, comme Elie qui prit l’ascenseur direct ? Si nous ne sommes plus de ce monde, pourquoi le Seigneur nous laisse-t-il y demeurer ? « Je ne te prie pas de les ôter du monde », a dit Jésus à son Père (Jn 17.15). Pourquoi donc ? « Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde » (Jn 17.18). À peine adoptés, aussitôt envoyés ! Dans le même évangile, Jésus prévient ses disciples que quand l’Esprit de vérité qui vient du Père sera venu, il rendra témoignage de lui (Jn 15.26). Cette effusion de l’Esprit s’est produite à la Pentecôte, et a fait de ceux qui l’ont reçue des témoins de Jésus-Christ (Ac 1.8). Et depuis ce moment-là, tous ceux qui ont cru en l’évangile ont reçu l’Esprit. Celui-ci a fait d’eux des enfants de Dieu et les a marqués de son sceau pour qu’ils lui appartiennent, gage de la résurrection à venir (Ep 1.13-14). Cet Esprit de Dieu a fait d’eux aussi des témoins de Jésus-Christ. 

Cette mission qui nous a été assignée de rendre témoignage au Fils de Dieu est donc étroitement liée à notre identité d’enfant de Dieu. Notre statut d’enfant de Dieu résulte de notre foi en l’évangile, du pardon de nos péchés, et de notre nouvelle naissance par l’Esprit de Dieu (« nés de l’Esprit », Jn 3.4-5). Le fait d’avoir conscience de notre identité dépend elle aussi du St-Esprit, qui rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu (Ro 8.14). Cela, associé à la conscience que Dieu nous aime, l'Esprit répandant son amour dans nos cœurs (Ro 5.6), est un moteur puissant pour nous pousser à adresser à nos contemporains le message de l’évangile. « L’amour de Christ nous presse… Nous vous en supplions, soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Co 5.14, 20). 

Citoyens des cieux, voyageurs sur cette terre qui passera, quelle perspective s’ouvre à nous pour cette année 2020 ? Quelle réponse plus sensée à apporter que de dire qu’il nous appartient de nous consacrer plus que jamais à celui qui nous a adoptés ? Quoi de plus pertinent que de lui offrir toujours plus nos vies comme un sacrifice vivant (Ro 12.1 ; Ro 6.13), afin que conduits par l’Esprit, nous vivions dans ce monde comme des enfants de Dieu (Ro 8.14 ; Ep 5.8) ? Ayant les yeux fixés sur Jésus, persévérons dans notre foi en lui, sachant qu’il la mènera à la perfection (He 12.2). Loin de nous décourager, laissons-nous conduire par l’Esprit de Dieu pour rendre témoignage de l’évangile (Ac 1.8 ; 2.18), sachant que Jésus est tous les jours avec nous (Mt 28.20).

En cette année 2020, « ne nous lassons pas de faire le bien, car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas » (Gal 6.10) 

 P.B.

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