Jésus à ma rencontre
Pour autant que je me rappelle, Dieu a toujours été une évidence pour moi. Elevée dans une famille catholique pratiquante, un papa scout dans l'âme, aimant la nature et à l'écoute de ses patients (il était médecin), une maman discrète, présente à la maison, j'aimais un Dieu que je pensais bon, mais sévère concernant le péché. Quand ma conscience était chargée, j'allais me confesser et j'étais assez sujette à la culpabilité. Donc, plaire à Dieu, oui, mais j'avais cru comprendre au cours de mes passages dans les différentes écoles privées qu'il faudrait devenir bonne sœur pour vraiment servir Dieu. D'un autre côté, j'étais aussi intéressée par les garçons avec l'idée de me marier… gros dilemme !
Comment avoir la certitude que Dieu nous aime : Parcours d'une jeune fille
Je m’appelle Marie, j’ai 20 ans, je suis née et j’ai grandi dans une famille chrétienne. Je vais à l’église depuis toute petite et j’ai toujours entendu parler de Dieu, de Jésus, du message de l’évangile. Croire en Dieu me semblait donc naturel, logique. Je ne remettais pas en question son existence. Mais je ne savais pas vraiment qui était ce « Dieu » et j’estimais de toute façon ne pas avoir besoin de lui. En grandissant, Dieu est passé au second plan : je ne priais plus, je ne lisais plus la Bible. Je n’aimais plus aller à l’église parce que je m’y ennuyais, parce que j’y allais pour suivre mes parents. Je me disais chrétienne mais je ne connaissais pas Dieu. Pendant des années, j’ai ressenti un mal-être dont je ne parlais à personne : je n’aimais pas la personne que j’étais, je me rabaissais, j’étais persuadée que quelque chose n’allait pas chez moi parce que j’étais renfermée et je me laissais parfois écraser par peur du conflit. Si quelque chose me blessait ou me touchait, je le gardais pour moi. J’étais souvent touchée par des phases de tristesse et de mélancolie. J’en arrivais à me demander : si je disparais, à qui je manquerai ?
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