Impossible de plaire à Dieu, quelle déception !

Mes parents se sont rencontrés dans une petite église des Hautes Corbières. Mon père a eu le coup de foudre et c’est ainsi qu’ils se marièrent et eurent… une seule fille. Papa était proche d’une communauté de dominicaines. Ma préférée était sœur Raphaëlle que j’appelais « Tata Rapha ». C’était une corse dynamique, joyeuse et bienveillante, une amie pour moi. Ça compte pour les enfants. A l’âge de 13 ans, j’ai reçu la visite de protestants. Je ne me rappelle rien de ce qu’ils ont pu dire mais j’ai appris plus tard qu’ils priaient pour tous les villages de la région. Ce qui suit est peut-être le fruit de leur prière.

Le Seigneur n’arrête pas de nous chercher.

Nous voici à ma communion solennelle. Et là, il se passe quelque chose d’inouï ! Le prêtre demande aux communiants de prier en silence. Jusque là tout est normal. Ma prière sincère est  "Seigneur, je voudrais être chrétienne toute ma vie". Et là, je vis une approbation de Dieu qui me surprit n’ayant jamais rien vécu de pareil. Mes parents n’en savent rien, mais c’est le début d’une recherche active de Dieu. A cette occasion, un ami proche de la famille, un homme que je respecte pour sa sincérité et sa douceur, m’offre deux livres. Chaque jour je lis dans ces livres une histoire biblique, une courte prière et une suggestion d’application concrète. A 15 ans, je pique ceux de mes parents. La Parole de Dieu fait son œuvre doucement en moi. J’en veux plus. Il y a au grenier les 4 évangiles. Ce Jésus, je l’admire autant que je le crois inaccessible. Vers 17 ans, je convaincs maman de me prêter son Nouveau Testament. Alors là ! Il faut que j’aille voir le curé du village. Il faut qu’il m’explique pourquoi nous sommes si différents des premiers chrétiens ? Pour lui, ce temps est révolu, nous vivons une autre époque et d’ailleurs il a essayé lui même de vivre en communauté ce qui s’est soldé par un échec.

Mais le Seigneur ne lâche rien.

19 ans, c’est l’époque où je lis pas mal de livres sur Gandhi. Cet homme m’épate, mais je veux faire un choix concerté. Je raisonne comme suit : La Bhagavad-Gita mérite d’être lue, le Coran aussi est intéressant. Après tout, les musulmans croient en un seul Dieu comme les chrétiens. J’achète donc un Coran et une Bhagavad-Gita. Et me voilà à lire les trois en alternance. La Bhagavad-Gita m’ennuie. Je n’ai pas la culture suffisante pour comprendre le sens de toutes les batailles qui y sont décrites et puis, ça ne correspond pas à mes questions : comment se comporter dans la vie ? Sur quoi peut on vraiment s’appuyer ?. Pour moi, Dieu est loin et je lui en fais le reproche.

La patience de Dieu !

Pour le Coran, je suis agréablement surprise. Il y a des passages qui sonnent vrais. Mais quand j’arrive au chapitre où un mari a le droit de frapper sa femme s’il la soupçonne d’infidélité... Frapper ? Aucune preuve ? Et si la femme en plus était innocente ? Mes sentiments d’injustice et de solidarité féminine l’emportent. Je ferme le Coran et je ne lis plus que le Nouveau Testament. Je note dans un carnet ce qui me touche.

Me voici étudiante à Toulouse. Je rentre chez mes parents tous les week-end sauf trois : un pour repeindre ma chambre de la cité universitaire, et deux pour faire connaissance avec 2 protestantes. Elles se présentent comme "chrétiennes". Je rétorque que moi aussi je suis "chrétienne". Dans notre échange de point de vue, je partage tout haut ce que je pense depuis quelques temps et voilà mon constat : je fais de mon mieux pour coller aux évangiles mais je vois bien que si en apparence je peux faire jouer une certaine correspondance avec ce qui est enseigné dans l'évangile, à l’intérieur ça ne suit pas. C'est alors que l'une des 2 protestantes rencontrées précédemment, me donne une réponse bouleversante : « C’est impossible de plaire à Dieu par nos propres forces ». Je suis troublée, quelle déception ! Est-ce que c’est vraiment impossible de vivre en chrétien comme Dieu en parle ? Je suis triste. Mon idéal de vie vient de s’écrouler en une phrase, car je le pressens, cette personne vient de dire une vérité.

Mais alors quoi ?

Je passe 15 jours à m’interroger sur les conséquences de cette phrase. Je décris à un ami étudiant l’image de ma vie : « Je suis enfermée dans une tour sans porte ». Lorsque je rencontre à nouveau la protestante qui m'a donné cette parole bouleversante, elle aborde la mort et la résurrection de Jésus. Intellectuellement, pas de problème, et même je sais que Dieu est vivant. Mais là, c’est une révélation foudroyante, je visionne Jésus mort sur la croix, je comprends ce qu’il a fait en endurant cela. Mes fautes et mes culpabilités s’envolent. Instantanément, il me touche. Je suis convaincue qu’il m’aime. Son amour et sa paix m’inondent et je ne peux que pleurer de joie et de reconnaissance, c'est un basculement ce 19 mai 1984, ma vie n’est plus la même. Mon Sauveur m’a trouvée et une relation profonde s’installe entre nous. Dès lors, la Bible est plus facile à comprendre et je peux écrire à mon ami étudiant : « J’ai trouvé la Porte, c’est Jésus ! »

A chaque instant de ma vie j’ai pu compter sur lui et sur ses enfants. En ce moment, c’est un temps de mise à part où le Seigneur touche mon cœur en profondeur.

Nous avons un Seigneur merveilleux !

D.M.

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