Une bonne éducation chrétienne ne nous dispense pas de notre responsabilité de choisir Jésus-Christ

Témoignage de conversion de C.B.

Mes parents étant chrétiens depuis leur jeunesse j’ai grandi dans une famille qui connaissait l’évangile, depuis plusieurs générations du côté paternel et cévenol, on allait au culte le dimanche et on participait à la vie de l’église locale, une assemblée méthodiste à Agen. J’ai reçu un enseignement à l’école du dimanche basé sur l’autorité de la Bible, au fond moi même je l’ai reçu pour vrai.

J’ai dix ans, …comme dit la chanson… C’est l’époque des grandes croisades d’évangélisation, puis de festivals de musique chrétienne (fin des années 60, début des années 1970). Tout en étant au fond touché par l’évangile, cela me restait somme toute extérieur. Je voyais bien la joie et l’enthousiasme de chrétiens autour de moi, mais je n’en faisais pas partie. Les années passant, je me sentais de plus en plus éloigné de Dieu et cela me pesait, il y avait comme un blocage. Adolescent, la participation à des camps chrétiens d’été pour adolescents a plutôt renforcé ce sentiment de passer à côté de quelque chose d’important, car même si j’ai été touché et si j’ai ressenti un appel, j’ai laissé passer bien des occasions de saisir le salut annoncé. Je savais qu’il n’y avait pas de compromis possible, mais j’avais trop souvent honte de l’Evangile et je craignais l’hostilité du monde pour la foi. Malheureusement, je ne savais pas partager tout cela avec ma famille ou l’on parlait peu de la foi au quotidien, malgré l’exemple des conversions et du baptême de mon frère et de ma sœur aînés. Mes parents n’ont jamais exercé la moindre pression spirituelle tout en veillant à me donner un enseignement biblique authentique. J’ai même reçu une « instruction religieuse » quasi scolaire à l’Eglise Evangélique Libre à Toulouse ; je leur en suis infiniment reconnaissant car des fondements ont été posés.

Le Seigneur a été d’une infinie patience avec moi, car ce n’est qu’à partir du début de ma vie d’adulte, en faisant mes études de droit, que je suis sorti de cette passivité, après une période difficile de solitude morale et affective. Un jour à la suite d’une grave erreur de conduite en voiture, j’ai véritablement ressenti l’intervention du Seigneur comme une main guidant ma voiture que je ne contrôlais plus et m’évitant l’accident ; je me souviens m’être arrêté aussitôt pour prier et le remercier, secoué mais rempli d’une joie reconnaissante. La participation à un Groupe Biblique Universitaire m’a redonné soif de vivre en communion avec Dieu et avec des chrétiens. Plus tard, en 1986 je me suis véritablement engagé devant le Seigneur et j’ai reçu personnellement Son pardon, la joie du salut, la certitude d’appartenir à sa famille, et le besoin vital de m’attacher à une communauté de croyants au fil de mes déménagements. Le temps des sentiments d’échec, de solitude et de culpabilité était révolu. Je savais qu’en cas de difficultés, je pouvais compter sur le secours de Dieu.

Un temps fort de ma vie avec le Seigneur a été le début de ma vie professionnelle à Paris et où j’ai vu vraiment Dieu agir dans ma vie et dans mes difficultés concrètes, Dieu m’a fait rencontrer des frères et des sœurs qui ont été une source de bénédiction pour moi, notamment au cours de ces 10 années passées au sein de l’Eglise Baptiste de Colombes avec des frères et sœurs si simples, si accueillants et si fidèles. C’est là que j’ai reçu le baptême en 1991 et que Sylvie et moi nous nous sommes mariés, c’est là aussi où Marie et Clara sont nées… Après quelques années de séjour à Toulouse, et une insatisfaction dans notre vie d’église nous avons éprouvé le besoin de rejoindre une communauté de croyants où la simplicité, l’amour et l’acceptation mutuels soient manifestes, sur des bases solides, et à la Chapelle nous nous sommes tout de suite sentis à l’aise.

En conclusion, je citerai les paroles d’un chant qui m’a touché au moment de ma conversion et qui dit très simplement l’amour de Dieu : « …un Roi qui pardonne ça n’existe pas, un Roi qui s’incline devant ses sujets, couronné d’épines, à toi de juger… » (Noel André Chefneux, Les Témoins). Il y a aussi ce verset qui dit bien aussi la joie du salut, au Psaume 34 : 6 : « Qui regarde vers Lui est rayonnant de joie ».

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Culte

  • Le Dimanche à 10h15

 

  • Adresse : 230 avenue Saint-Exupéry

                  31400 Toulouse

 

  • Métro :  Jean Jaures (Ligne A) ou François Verdier (Ligne B) ensuite Bus Ligne 9 arrêt Tahiti

 

  •  Train : De la gare Matabiau, Ligne 8 arrêt Tahiti

 

  • Rocade Est - sortie 18  direction Pont des Demoiselles

 

  •  Rocade Sud - sortie 20-21 Pont des   Demoiselles