Octobre 2011 - La Croix et la confession, un seul et unique message

La confession est l’action de faire profession de sa foi. Le croyant est invité à confesser sa foi en Dieu, le Père, le Créateur, El Shaddaï ; en JESUS CHRIST, Fils de Dieu, mon Sauveur, mon Seigneur ; au Saint Esprit, mon Consolateur, mon Avocat.
Confesser, c’est dire la Parole de Dieu, elle transforme notre intelligence soumise au péché, elle agit au cœur de nos fausses croyances : « Toute écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, réfuter, redresser et apprendre à mener une vie conforme à la volonté de Dieu » II Tim 3 v 16

Confesser, c’est accueillir l’œuvre de Jésus à la Croix et sa résurrection : « Confessons notre espérance sans fléchir car celui qui a fait la promesse est fidèle » Hb 10 v 23.

La confession est la déclaration des péchés que j’ai commis ainsi que la reconnaissance des offenses subies". Confesser, c’est dire les choses telles qu’elles sont, telles qu’elles ont été. Pourquoi confesser ? Dieu sait déjà tout. Dietrich Bonhoeffer disait « celui qui est seul avec son péché, est vraiment seul ». Plus nous cachons notre péché, plus nous lui donnons de la  puissance. Le mettre à la lumière, c’est le rendre impuissant, Ps 32. En faisant lumière en Christ, je prends conscience des faux moi, des fausses identités, des fausses croyances dont je me suis chargé(e) pour fuir la souffrance et je peux les nommer et venir à la Croix pour les déposer.

La confession est un acte d’engagement et de soumission consécutive à la foi et à la repentance, I Jean 1 v 9 : « Si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour nous pardonner et nous purifier de toute injustice », I Jean 1 v 9.

Andy Comiskey dit : « Confesser, c’est admettre que l’on dépend totalement de Dieu dans tous les aspects de notre combat intérieur ». La confession que nous faisons à Jésus implique alors bien plus qu’une simple reconnaissance de nos torts. Elle nous pousse à dépendre de Dieu pour lui soumettre le désordre et les cassures qui doivent être guéris ; les profonds besoins personnels qui ne sont satisfaits que selon les directives de Dieu ; le péché qui doit passer par la purification et par la libération que seul Jésus peut opérer.

Une illustration

Le 19 mars 1974, un soldat japonais qui s’était caché pendant 29 ans, a quitté la jungle pour se rendre aux autorités. Toutes ces années il avait lutté contre un ennemi supposé, lutté pour survivre, toujours dans la crainte. Lui et ses hommes avaient tué au moins 30 philippins qu’ils avaient pris pour des ennemis. Il aurait pu jouir des bénéfices de la paix, mais il ne croyait pas tous les feuillets, les journaux, les annonces qui avaient été faits pour convaincre les soldats que la guerre était terminée.

Beaucoup de chrétiens vivent aussi comme cela. Ils sont toujours en guerre contre les sentiments de condamnation, d’indignité et de crainte alors qu’ils sont libres. La croix du Seigneur Jésus est la déclaration de notre liberté, mais lorsque nous sommes seuls ou stressés, nous trouvons des substituts qui nous semblent plus libérateurs que la réalité de la fidélité de Dieu. Dans la souffrance, nous oublions de placer notre espérance en Christ.

Notre liberté se trouve dans la confession des péchés et dans le pardon reçu par sa grâce. Sans la croix, la discipline de la confession ne serait qu’une thérapie psychologique alors qu’elle est tellement plus. Elle implique un changement objectif dans notre relation avec Dieu et un changement subjectif en nous. C’est un moyen de guérir et de transformer l’esprit intérieur (Foster).

Une confession profonde aboutit à une vraie guérison.

F.S.

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