Octobre 2017

Nous avons démarré cette rentrée scolaire à la Chapelle avec une nouvelle réflexion sur notre mission personnelle et commune qui est de partager la bonne nouvelle de Jésus. Je vous invite donc à penser à l'historique missionnaire de notre église locale. Notre église a effectivement bénéficié de la venue de plusieurs couples pastoraux missionnaires, venant d’autres pays et soutenus par des œuvres missionnaires pour suivre la volonté de Dieu et servir à nos côtés à Toulouse : Guy et Kathie Thomas (1978-1985) ; Robert Sheane (1985-88), Lionel Minard (1988-1989), Murray Bean (1989), Robert et Catherine Atkins (1994-2002), Evert et Yanna Vandepoll (2002-2008). Si La Chapelle a pu se développer tout au long de ces années c'est bien grâce aux ministères de ces missionnaires et à leur engagement. Pour cette raison je souhaite les honorer par ces quelques lignes. 

 Chacun a contribué mais Dieu était là, à chaque étape, comme nous pouvons le lire en 1 Corinthiens 3v 5-9 "Nous sommes seulement des serviteurs de Dieu. C’est par nous que vous êtes devenus croyants, et chacun de nous a travaillé selon les dons que Dieu lui a faits. Moi j’ai planté, Apollos a arrosé, mais c’est Dieu qui a fait pousser. Celui qui plante n’est rien, celui qui arrose n’est rien mais celui qui fait pousser est tout, et c’est Dieu. Entre celui qui plante et celui qui arrose, il n’y a pas de différence mais Dieu donne à chacun sa récompense, selon son travail. Car nous travaillons ensemble au service de Dieu et vous êtes le champ de Dieu."

J’ai posé la question à deux couples pastoraux étrangers qui ont servi au sein de notre église concernant la direction de Dieu sur cette prise de décision de quitter leur pays :

 - Robert et Catherine Atkins, originaires du Pays de Galles racontent : « En 1988 nos études théologiques à Londres touchaient à leur fin et c’est avec un enthousiasme mêlé de crainte que nous avons répondu présent à l’appel de la Fédération Baptiste (FEEBF) ‘Venez à notre secours!’ Nous répondions sans le savoir à la voix des plus démunis en France car notre ministère s’est toujours exercé auprès des pauvres qui nous ont appris la richesse d’une culture sans argent, celle de l’Afrique, des Antilles, du monde des étudiants et de la rue avec les SDF du centre-ville de Toulouse. Une présence évangélique dans le milieu urbain est indispensable, me semble-t-il. Notre retour en Grande Bretagne nous a ouvert d’autres possibilités de ministère avec les laissés-pour-compte. Nous trouvons que même les riches sont souvent dépourvus d’amour alors que chez les habitants de la jungle de Calais où nous nous sommes souvent rendus nous avons trouvé un or impérissable dans le regard d’autrui. Je vous demande pardon si mes quelques remarques sont axées sur l’argent. A Toulouse nous avons vécu la seule église où les offrandes baissaient au fur à mesure que l’assistance au culte croissait ! Mais, la vie d’une assemblée ne dépend pas de ce qu’il y a dans la corbeille, n'est-ce pas vrai ? »

- Evert et Yanna Van de Poll, originaires du Pays-Bas répondent : « Nous avons eu toujours le désir de partir en mission, dès notre mariage et même avant. C'est pour cela que nous sommes allés nous former à une école biblique à Birmingham dans les années '70. Après cette formation, le Seigneur nous a conduits vers une œuvre missionnaire aux Pays-Bas qui avait pour but de sensibiliser les églises à la relation entre les chrétiens et le peuple Juif. Un de leurs outils est d'envoyer des bénévoles au proche orient pour servir le peuple Juif en Arabe là où il y avait des besoins. Ruth Faulkner, qui faisait partie de l'église La Chapelle et qui est maintenant partie, a effectué aussi une mission en Israël avec cet organisme. Au milieu des années '90, c'était surtout Evert qui était motivé pour aller en France. Il a remplacé un professeur à l'Institut Biblique Européen à Lamorlaye (Oise) en 1997 puis nous avons cherché la face du Seigneur pour savoir si c'était sa volonté que nous allions en France. En 1998, nous avons fait un tour de France pour visiter différents endroits où nous connaissions des missionnaires pour sonder notre cœur et prier pour que le Seigneur nous confirme cette démarche. En fait, le centre chrétien où nous sommes passés aussi, nous a répondu : venez en France car la France a besoin de vous. C'était pour nous le début. Par la suite, le Seigneur a confirmé nos pas au fur et à mesure en fermant ou en ouvrant des portes. Par exemple, quand nous avons pris contact avec la Fédération des Eglises Baptistes elle nous a tout de suite accueillie et proposé un poste à Cherbourg pour commencer notre ministère dans l'église baptiste là-bas. »

 Plusieurs membres de la Chapelle ont également pris cette décision et ont vécu une expérience de mission lointaine, pendant une courte période en été voire bien plus longtemps. Ils peuvent s’associer à l’histoire de Pierre (Matthieu 14 v22) qui sort de la barque et rejoint Jésus sur l’eau qui nous parle du pas de foi nécessaire à ces moments-là. Yves I-Bing Cheng (généraliste et théologien canadien) explique « la foi authentique sait prendre des initiatives. Pierre ne s’est pas donné comme réflexion, ‘Étant donné que Jésus ne m’appelle pas, je vais rester dans le bateau à l’attendre.’ Il eut l’audace de demander pour sortir de l’embarcation. La foi motive le disciple à dire, ‘Seigneur, demande-moi de le faire. Et à ton commandement, je l’accomplirai’ – même si l’ordre semble irréalisable. Tout comme marcher sur l’eau, vivre la foi chrétienne nous fait expérimenter ce qui est humainement impossible…. La foi implique un engagement de foi. Pierre s’est fié entièrement à une seule chose, la parole de Jésus : "Viens". Celui qui a la foi véritable s’engage à avoir les deux pieds dans l’eau et assume les ‘risques’ de sa confiance en Christ. »

 Au sein de notre église nous avons vu passer, et nous voyons actuellement encore des missionnaires qui ont décidé de servir à plein temps sur Toulouse. Je rends grâce à Dieu pour tous ceux qui ont accepté de faire ce pas de foi « sortir de la barque » et qui participent pleinement à notre vie d’église. Romains 10 v14 « Et comment croire au Seigneur si on n’a pas entendu parler de lui ? Et comment entendre parler de lui si personne n’est envoyé pour cela ? Les Livres Saints le disent bien: « quelle joie de voir arriver ceux qui apportent de bonnes nouvelles. »

Soutenons nos missionnaires et prions pour leur intégration, l’apprentissage de la langue française, leurs défis avec l’administration française (!) et leurs œuvres auprès des toulousains. N’oublions pas non plus Loïs Casquet de la FEEBF qui partira bientôt pour le Cameroun avec l’EBM[i].

Luc 10 v2 « Il leur dit: La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson. »

 

H.J.



[i] Le dimanche 03 décembre nous avons prévu un culte où nous présenterons l'EBM International, voir sur le site de la fédération baptiste :  http://www.eglises-baptistes.fr/Mission/EBM-International.html#.WctdpmZryDY

Nous Rejoindre

Culte

  • Le Dimanche à 10h15

 

  • Adresse : 230 avenue Saint-Exupéry

                  31400 Toulouse

 

  • Métro :  Jean Jaures (Ligne A) ou François Verdier (Ligne B) ensuite Bus Ligne 9 arrêt Tahiti

 

  •  Train : De la gare Matabiau, Ligne 8 arrêt Tahiti

 

  • Rocade Est - sortie 18  direction Pont des Demoiselles

 

  •  Rocade Sud - sortie 20-21 Pont des   Demoiselles